Né en 1983, KURAR est un street-artiste autodidacte qui réalise ses premières œuvres aux abords des années 90. Son caractère un peu touche-à-tout l’entraîne vers différentes techniques du graff et du collage, en débutant par le vandale avant de s’orienter vers le pochoir et le travail sur toile.
Pendant une dizaine d’années, l’artiste travaille essentiellement autour de la 3D, le volume et la couleur. Sa spécialité devient par la suite l’utilisation du pochoir, qu’il entretient avec l’aide du crayon, de la bombe et de l’acrylique sur ses toiles.
Ses œuvres, très engagées par le message qu’elles diffusent, nous introduisent un contraste bien identifiable au talent de KURAR. La réflexion que l’on tire de son travail, traitant de sujets sensibles comme la guerre, la religion, la société de consommation, nous fait d’autant plus réfléchir qu’il ne s’oppose avec la candeur et l’innocence de l’enfance. Le message est fort, d’une vision plutôt cynique et ironique du monde mais pourtant toujours ponctué d’espoir.
La majorité de cette exposition présente des œuvres sur papier dont les images pourront servir à réaliser des œuvres sur toiles et/ou des murs.
Toute cette poésie est soulignée par des couleurs particulières et bien connues de la palette de KURAR. Les dominances de camaïeu de gris sont renversées par des touches de couleurs très vives attirent l’œil du spectateur vers les éléments directeurs de l’œuvre.
La confrontation de sens et de techniques au sein de ses toiles renforce l’idée d’une réflexion concernant les dérives de notre société, adoucie par un univers poétique, d’un humour noir et de nostalgie. C’est peut-être grâce au choc visuel généré par ses toiles qui reflètent la réalité que nous apprécions un peu plus son travail…
Son succès grandissant depuis 2013 le conduit à travailler avec d’autres artistes de renom et à exporter ses messages dans le reste du monde (Los Angeles, New York, Bruxelles, Singapour, Berlin…). Il devient alors un messager international.