L’année 2019 était censée avoir être la plus active de la carrière de David «M. June » Louf jusqu’à présent. Jusqu’à ce qu’une chute d’une échelle en finissant un mur lui brise la jambe et la cheville et le lie à un fauteuil roulant pendant 8 mois. Cela l’a forcé à annuler l’intégralité de son programme, et a finalement conduit à son examen approfondi le plus détaillé de la forme hexagonale jusqu’à présent. Coincé à la maison et incapable de consacrer son énergie créatrice à autre chose, cette séquence de quinze tableaux a été créée dans des circonstances soudainement trop familières à notre mode de vie actuel.
Après avoir travaillé comme graffeur et graphiste pendant de nombreuses années, M. June a décidé que pour pouvoir vraiment exceller dans son travail, il devait concentrer toute son énergie créative dans un seul projet. Son sens du design, de l’art, du graffiti et du muralisme se combinait en une seule entreprise artistique, articulée sur ses toiles et peintures murales travaillant en tandem. Cela l’a conduit dans une quête de la forme parfaite, qu’il a trouvée dans l’hexagone. Il en a fait le sujet de chacune des séquences ininterrompues de toiles «cubes» qu’il peint depuis.
En étudiant continuellement jusqu’où il peut pousser les possibilités dans cette approche, M. June découvre de nouvelles idées pour ces cubes tout en expérimentant ses peintures murales. Les compositions pour celles-ci sont créées en freestyle mais en y ajoutant un ensemble de règles et de restrictions qu’il s’est imposées. Appliquant une grille dérivée de la forme du mur lui-même et des éléments qui s’y trouvent, il remplit ensuite son espace physique avec des fragments et des facettes des mêmes hexagones trouvés dans ses peintures. La conversation créative entre ces deux piliers de son œuvre le pousse vers la représentation ultime et parfaite de l’hexagone, qui reste à trouver.