GILGIL (née en 1978) - Dans le frais, 2021 - Intarsia de bois dans panneau de particules teinté dans la masse, estampillé devant, diptyque signé, daté et titré au dos - 68 x 180 x 0,8 cm (chaque élément), 
136 x 180 x 0,8 cm (l’ensemble)

GILGIL (née en 1978) - Golden boys, 2021 - Intarsia de laiton dans panneaux de particules teintés dans la masse, diptyque estampillé devant, signé, daté et titré au dos - 38 x 19 x 3 cm (chaque élément),
38 x 38 x 3 cm (l’ensemble)

GILGIL (née en 1978) - Golden boys, 2021 - Intarsia de laiton dans panneaux de particules teintés dans la masse, diptyque estampillé devant, signé, daté et titré au dos - 38 x 19 x 3 cm (chaque élément),
38 x 38 x 3 cm (l’ensemble)

GILGIL (née en 1978) - Les baigneuses I, 2021 - Intarsia de bois dans panneau de particules teinté dans la masse, estampillé devant, signé, daté et titré au dos - 49 x 38 x 3 cm

GILGIL (née en 1978) - Les baigneuses II, 2021 - Intarsia de bois dans panneau de particules teinté dans la masse et ruban adhésif, estampillé devant, signé, daté et titré au dos - 38 x 44,5 x 3 cm

GILGIL (née en 1978) - Les baigneuses III, 2021 - Intarsia de bois dans panneau de particules teinté dans la masse et stylo à bille, estampillé devant, signé, daté et titré au dos - 38 x 37 x 3 cm

GILGIL (née en 1978) - Les baigneuses IV, 2021 - Intarsia de bois dans panneau de particules teinté dans la masse, estampillé devant, signé, daté et titré au dos - 35 x 34 x 3 cm

GILGIL (née en 1978) - Upside down, 2021 - Intarsia de bois dans panneaux de particules teintés dans la masse, quadriptyque estampillé devant, signé, daté et titré au dos - 48,5 x 29,8 x 3 cm

GILGIL (née en 1978) - Soleil du matin, 2020 - Intarsia de bois dans panneau de particules teinté dans la masse, estampillé devant, signé, daté et titré au dos - 91 x 122 x 1,9 cm


Diplômée de l’école Boulle en 2011, GilGil y découvre la technique de la marqueterie qui, selon son professeur Alain Noret, est une discipline dans laquelle les seules limites rencontrées sont celles de l’imagination de l’artiste. C’est pourquoi celle-ci continuera à se former dans son atelier de Fontainebleau durant une année en plus de son activité principale.

GilGil pratique également la photographie depuis 15 ans ainsi que le dessin depuis l’adolescence, et ce, jusqu’aux ateliers de Paris quelques années plus tard en section portraits/nus.

C’est de cette association , le vif de l’image photographique figée dans le temps, la technique du dessin – plus lente – et le travail du bois, matière que que l’artiste peut maltraiter à l’infini, qu’est née sa ligne artistique.

La direction de son travail est la fuite du temps, ce fil rouge et élastique auquel nous sommes tous accrochés. Ses personnages sont pétrifiés quelque part dans cet espace-temps et c’est en les décontextualisant, en les figeant dans les panneaux que GilGil essaie de matérialiser une certaine absurdité de l’existence. L’annulation de la profondeur de champs lui permet de fracturer la réalité pour la réagencer.

L’artiste aime travestir la matière de manière palimpseste en laissant visibles les traces de la génèse du travail pour réinscrire le spectateur dans un autre temps, une autre réalité.

 » Il n’existe aucune différence quant à l’essence entre l’artiste et l’artisan. L’artiste n’est qu’un artisan inspiré. »

Walter Gropius – Bauhaus 1919

« Beach stories » apparait donc comme l’exposition au confluent des différentes passion de GilGil. Corps dénudés, lumière toujours excellente, la plage incarne l’endroit propice pour fournir la matière première à l’artiste qui dispose alors d’un choix de compositions infini, à l’image des séries de plage surexposées de Massimo Vitali.